L’interculturalisme et la langue française
À l’occasion de la Semaine de la francophonie à notre collège, j’ai assisté le mercredi 28 février à la conférence de monsieur Charles-Antoine Sévigny, conseiller au ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, intitulée L’interculturalisme et la langue française.
Pour commencer, le conférencier nous a amenés à nous poser la question suivante : « Qu’est-ce qu’être Québécois? » Ensuite, il nous a montré une vidéo où quelques individus partageaient leur opinion sur ce qu’être québécois signifiait pour eux. Monsieur Sévigny a expliqué que seulement 2% de la population du continent nord-américain parle français et qu’environ 70% de la population québécoise est de descendance canadienne-française. De plus, j’ai appris que le français est la 5e langue la plus parlée au monde et la 2elangue la plus apprise. Le conférencier a également fait un retour en arrière en nous faisant part de quelques aspects historiques des Canadiens français. Par exemple, en 1961, les Canadiens français étaient majoritaires en nombre, mais inférieurs et défavorisés sur le plan socio-économique. En 1970, les Canadiens français sont appelés Québécois. Ce nouveau terme était basé sur plusieurs aspects. Plus précisément, les Québécois apprenaient à vivre ensemble et à accueillir les autres dans la société.
Monsieur Sévigny a défini notre modèle d’aménagement de la diversité au Québec, l’interculturalisme, qui se décrit comme étant l’approche québécoise du vivre-ensemble en contexte de diversité. L’interculturalisme aide à favoriser l’établissement de relations interculturelles harmonieuses et il donne un sentiment d’appartenance. Cette philosophie est fondée sur différents critères comme participer à la société, lutter contre la discrimination et intégrer les personnes immigrantes.
J’ai aimé le fait que Charles-Antoine Sévigny a inclus des vidéos lors de sa présentation. Toutes les idées étaient très bien présentées. J’ai trouvé que le conférencier s’exprimait bien même s’il utilisait, quelques fois, des termes qui m’étaient inconnus. C’est probablement l’aspect que j’ai le moins aimé et à améliorer car je n’arrivais pas toujours à comprendre de quoi il parlait. La description de certains livres était aussi très intéressante. Finalement, j’ai aimé les maintes discussions que ce sujet a entraînées. J’ai pu constater que plusieurs personnes ne se sentent pas Québécois. Pour elles, être Québécois veut dire avoir des parents nés au Québec même si elles sont pour leur part nées au Québec.
Écrit par: Cindy Daka