You are here
75e, elles se souviennent Voices 

75e, elles se souviennent

Durant la Semaine de la francophonie 2018 au cégep Vanier, j’ai assisté à la projection d’un documentaire qui s’intitule 75e, elles se souviennent.

En regardant ce documentaire, j’en ai appris davantage sur l’évolution de la vie des femmes québécoises depuis les années 1940. Les témoignages de différentes personnalités comme Lise Payette, Pauline Marois, Tamy Emma Pepin, et d’autres femmes renommées au Québec parlent de la différence entre les rôles des femmes dans la société des années 1940 et ceux des années 2000.

Dans le passé, la femme ne s’occupait que des enfants, du ménage de la maison, et de la cuisine pour sa famille. Elle était la femme au foyer qui dépendait de son mari pour subvenir aux besoins de sa famille et ne bénéficiait d’aucune indépendance. Elle vivait dans une société gouvernée par des idées patriarcales où le pouvoir était détenu par l’Église catholique. Le 25 avril 1940 est la journée où les femmes ont obtenu le droit de vote. Depuis ce jour-là, les femmes ont commencé à gagner des sous puisqu’elles devaient remplacer les postes des hommes qui étaient partis à la guerre. Elles ont ainsi commencé à acquérir de l’indépendance.

Le documentaire nous rappelle l’élection en 1961, de Marie-Claire Kirkland-Casgrain, la première femme élue au Parlement de Québec, la décriminalisation de l’avortement en 1969, la commercialisation de la pilule contraceptive dans les pharmacies, l’accès à l’éducation pour les femmes. On apprend aussi qu’en 1981, le Code civil a été modifié afin de permettre aux femmes de conserver leur propre nom de famille et, en 1997, le gouvernement a adopté une politique familiale permettant aux familles de payer cinq dollars pour les garderies. Cela a permis aux femmes de rentrer sur le marché du travail.

Ce que j’ai aimé de cette projection, c’était la façon dont la réalisatrice, Flavie Payette-Renouf, a conçu le documentaire, car l’évolution des femmes dans la société québécoise était racontée à travers des témoignages. Ainsi, regarder comment les femmes parlent et les émotions qu’elles expriment en répondant aux questions de l’intervieweuse a un effet émouvant sur les spectateurs par rapport à ce qu’elles ont vécu en tant que femmes des années 1940.

Ce qui pourrait être amélioré, et je dirais, ce qui manque dans ce documentaire est la diversité. La plupart des femmes qui offrent leurs témoignages sont des francophones de langue maternelle et des femmes de peau blanche. En effet, le Québec est reconnu comme l’une des provinces du Canada possédant une grande richesse multiculturelle et c’est un atout qu’on devrait montrer au monde.

(Visionnez la filme gratuitement ici : https://zonevideo.telequebec.tv/media/21624/75e-elles-se-souviennent/75e-elles-se-souviennent )

 

Écrit par: Caroline Rada

About The Author
newspaper

Related posts

Leave a Comment